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NYOTA

9 décembre 2006

Pour les distrait(e)s

Pour celles et ceux qui n'arrivent pas à trouver mon nouveau blog "Liège, hélas", qu'ils sachent qu'il suffit de cliquer sur le lien "Liège, hélas" dans la colonne de droite de Nyota.
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4 décembre 2006

Ça continue

Finalement, un blog, c'est un peu comme un amour lointain dont l'impossibilité vous rend plus fidèle. Un amour lointain, ça ronfle pas la nuit et ça vient juste dans votre sommeil quand le sommeil ne vient plus. Comme ça, au moins, on a le déplaisir solitaire tranquille. Ce matin, en me levant au milieu de la pluie, je me suis dit que c'était un peu bête d'abandonner Nyota. Elle ne m'avait rien fait, l'étoile du sud, d'autant moins que je ne l'ai vue que trois minutes pour autant que ma montre n'avance pas. Ce matin, en me levant au milieu de la pluie, je me suis dit que j'avais digéré les péripéties de mon inutile voyage en Afrique. Je n'ai jamais été un voyageur. J'ai pourtant, ici, cette réputation usurpée. Tout cela parce que j'ai vécu trois années au Mexique. Et que, sans doute, vu de Belgique, les gens qui me connaissent peu s'imaginaient que j'étais sans cesse sur les routes. Ce qui était très loin d'être le cas. D'autres langues, plus désobligeantes, contaient partout que j'y étais aux frais de la princesse, à savoir de ce semblant d'Etat qu'est la Belgique, alors que j'y étais clandestin. Mais, cela, c'est le passé. Ce proche déjà lointain ou ce lointain très proche encore. Voyager ne sert à rien. Sinon pour la mémoire des yeux ou la beauté de langues que l'on ne connaît pas. À quoi bon partir puisque l'on sait toujours, qu'à part un accident, l'on va bientôt revenir? À quoi bon partir, en plus, lorsque l'on sait que l'on vit, depuis bientôt trente ans, dans la plus laide ville du monde? Alors, ce matin, en me levant au milieu de la pluie, j'ai eu envie de décrire ce hameau sur terre. Peut-être pas au jour le jour, mais quand ça me démangera aux entournures. Des mots entendus au coin de la rue, quelques photos peut-être, des anecdotes, du rien de rien, des petites choses...
26 novembre 2006

J initial, Jojones

Et puis se souvenir qu'une nuit, sans le vouloir, la lune avait gravé mon initiale sur le ciel des Tropiques... Joseph Orban, du 22 août au 26 novembre 2006, après vingt-cinq mille kilomètres de mers, routes, rails et ciels et cent mille fois plus de mémoires... Et trois minutes de Nyota... Pour celui que je n'ai pas eu le temps d'appeler autrement que papa et pour son unique petite-fille, bien sûr et surtout... alalune
26 novembre 2006

Alors, une première fois la Meuse

Non loin de Liège, hélas... aliege
26 novembre 2006

Alors... une dernière fois, le jour...

alejour
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26 novembre 2006

Ma belle gazelle, ma gazélise...

Je n'ai d'abord passé qu'une nuit à l'hôtel. Le surlendemain, je partais à l'aube pour ma dernière promesse. Le Parc Krüger est tout de même à près de cinq cents kilomètres. Oui, oui, ma toute belle, je te rapporterai des photos de lionnes, de zèbres et de girafes, d'hippopotames et de "pumbas", comme tu dis, d'oiseaux très bleus et de gazélises... Mais, des photos d'éléphants, vous en avez toutes et tous vues... aelephant Et puis, comment dire l'éveil de la brousse? les ailes des cigales et le cri des oiseaux? Les yeux qui se ferment pour mieux entendre? La chaleur des midis qui semble durer toute la journée? La fatigue du soleil qui se couche d'un coup sur les belles gazelles? agaze_lise Il n'y aura que l'orage, ma toute belle, dont je n'aurai pas capturé les éclairs car il vint trop tard en pleine nuit. Mais j'aurai tenu toutes les promesses que je t'ai faites bien avant mon départ... aorage
26 novembre 2006

Dans la ville bleue...

C'était une autre des promesses à Elise: j'irai dans la ville bleue quand les jacarandas épousent le ciel. J'ai bien failli ne pas pouvoir tenir cette promesse: quelques jours de retard du bateau en plus et ces arbres auraient perdu toute leur beauté. Le matin, après le petit déjeuner, le maître du train m'a prévenu que, contrairement aux habitudes locales, personne ne viendrait me chercher à Johannesbourg. Le problème, c'est que, de la gare à l'hôtel, il y avait plus de septante kilomètres!!! Un couple de retraités voyageait avec moi. La dame, ayant entendu la conversation vint me trouver pour me dire de ne pas m'inquiéter: son fils venait les chercher et il me déposerait à l'hôtel... Ce qu'il fit malgré la petite cinquantaine de kilomètres nécessaire avant de trouver l'endroit. Endroit où il n'y avait personne et où je dus attendre une bonne demi-heure avant que l'on vienne m'ouvrir. ahotel Il n'y avait qu'une trentaine de degrés à l'ombre, mais j'étais tout de même arrivé dans la ville bleue... ableu Le soir, Gracious, le gardien de l'hôtel, m'apporta le "silfonne", le gsm, quelqu'un m'appelait. C'était Nic, il voulait me dire que j'avais oublié mon chapeau dans sa voiture. Je lui ai répondu que ce n'était pas bien grave... Si, si, me dit-il, un chapeau ça représente quelque chose... Trois heures plus tard, après avoir retraversé la ville, il venait déposer l'objet à l'hôtel!!! Après la panique du matin, je me suis dit que j'avais eu beaucoup de chance de rencontrer des gens aussi bienveillants. Je ne suis pas certain du tout que pareille chose serait arrivée en Belgique...
26 novembre 2006

Ce n'était pas le Train Bleu...

Du Cap, il ne restait plus que 1600 kilomètres avant de rejoindre Pretoria. Les retards bu bateau avaient déjà amputé mon séjour là-bas d'une bonne semaine. Le Train Bleu, sorte d'Orient Express au carré était hors de prix. Alors, je me suis contenté du "Premier Class". Ce qui n'était déjà pas mal. Le seul luxe que je me suis permis durant ce voyage. J'avais envie de me laisser porter dans le calme plutôt que dans le vacarme des bus et des routes rapides. L'horaire du train était conçu de manière à ce que l'on puisse profiter des paysages incroyables. Nous n'étions que seize à bord et c'était une impression d'un autre siècle. Un luxe quelque peu désuet mais paisible. Et qui, finalement, faisait du bien. Après les silences de l'océan, Cape Town m'avait paru assourdissante, ce qui n'était sans doute pas le cas en réalité. Mais que peut-on dire d'une ville où l'on n'est resté que quelques heures, d'un pays où l'on aura à peine posé les pieds? aletrain À la sortie du Cap, il y a tout d'abord un immense township qui étale toute sa misère sur plus de dix kilomètres. Pourtant, les enfants jouent et rient. Pourtant, on voit leurs parents tout autour d'un grill d'infortune. Après, ce sont les vignobles, les montagnes arides, les désert infinis... Trop d'images diverses pour les mettre ici. Sur la photographie, le train est arrêté à Beaufort West, la ville natale du Professeur Barnard... Lorsque j'étais enfant, je me souviens avoir longtemps écouté sa voix, en direct à la radio, alors qu'il effectuait la première greffe de coeur au monde.
26 novembre 2006

Les promesses à Elise II

Je m'étais juré de ne plus jamais faire de file dans ma vie. Mais Elise voulait que j'aille au dessus de la montagne. Lundi 6 novembre, il est neuf heures du matin et il y a déjà 28 degrés. J'obtiendra mon ticket à 10 heures 10. Il faudra encore attendre une bonne trentaine de minutes avant... atable1 ... d'affronter le vertige... MILLE DJUS, Elise, qu'est-ce que tu ne fais pas faire au vieux... Bon... À gauche la Tête du Lion... Un peu plus à droite la petite île où Monsieur Mandela (comme disent les Sud-Africains) a passé quelques années en villégiature...Bon... Je clique sur "video" et je ferme les yeux... atable2 ... Ouf, finalement, j'arrive au sommet... atable3 C'est sans doute cliché immense, mais il est vrai que la vue est à couper les mots... atable4 Mais, le panorame, elle s'en fichait, Elise... Vous savez pourquoi elle voulait que j'aille au sommet de la montagne? Pour que je prenne une photo d'un "dassie"!!! Voilà, c'est fait. Il est temps de redescendre... Je ferme ferme les yeux... adassie
24 novembre 2006

Là où sont les baleines...

Puis j'irai là aussi, Elise, là où sont les baleines et où, malgré le vent fort, le beau temps est revenu. Même si, sur la photographie, on ne devine que le souffle du cétacé... abaleine C'était le 4 novembre de l'an 2006. Et une autre promesse tenue...
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NYOTA
  • Carnet de bord et impressions d'un voyage en cargo depuis Anvers jusqu'à Cape Town. Puis, par la route, de Cape Town à Tschwane (anciennement Pretoria). Et puis retour à Liège, hélas. La plus laide ville du monde.
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