17 septembre 2006
Shinkolobwe (suite)
Dès 1939, Monsieur Sengier, haut responsable de l'UMHK, est secrètement mis au courant par un scientifique britannique que les Allemands étudient la possibilité de créer une arme redoutable à partir de l'uranium. Or, de l'uranium, il n'y a presque que cela dans la mine de Shinkolobwe. En 1942, Monsieur Sengier reçoit dans son bureau new-yorkais un colonel de l'armée des Etats-Unis.
- Pourriez-vous nous aider à nous procurer du minerai d'uranium? Il s'agit d'une question d'une importance capitale pour la cause des Alliés.
- Quand vous le faut-il? répondit Singier.
- Si ce n'était pas impossible, je dirais demain!
- Ce n'est pas impossible. Vous pouvez avoir mille tonnes de minerai d'uranium immédiatement. Elles sont ici, à New-York. Je vous attendais depuis un an...
De fait, il y en avait même 1200 tonnes.
Comme aurait dit mon père: patience et longueur de temps...
L'uranium permet, entre autres, de réaliser certains spectacles de son et lumière tellement impressionnants que plus de deux cent cinquante mille personnes ne pourront jamais trouver les mots pour en exprimer la splendeur. Evidemment, à l'époque, on ne parlait pas encore de précision chirurgicale. Vu la tenue de travail des agents indigènes sur la page précédente, on peut raisonnablement conclure que l'extraction de l'uranium était sans aucun danger pour la santé des ouvriers...
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